
Genre | no wave, post-punk, experimental, psytrance, psychedelic |
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Peu de précédents à ce mouvement post-punk salvateur existaient en dehors de l'album Trout Mask Replica dans lequel Captain Beefheart avait tordu le cou du rock en inventant une syntaxe martienne qui ferait date dans les marges. Appartenant au cercle très fermé des quatre formations compilées sur le légendaire No New York concocté par Brian Eno, le trio DNA s'est construit autour du guitariste chanteur Arto Lindsay.
Dans un premier temps, Robin Crutchfield y tint les claviers avant d'être remplacé par l'ex-bassiste de Père Ubu, Tim Wright, tandis que la Japonaise Ikue Mori, a la batterie, s'imposait d'emblée comme l'héritière de Moe Tucker au sein du Velvet Underground, avec une technique rudimentaire mélangeant batucada et kabuki. Porté par des éléments rythmiques à la puissance primitive jamais mécanique et constamment mouvante, Arto Lindsay inventa une poignée de chansons brèves ressemblant toutes à de faux départs sur les chapeaux de roues.
Dans la no wave, l’approche distanciée s'avérait généralement due au fait que l'on avait affaire à des non musiciens souvent venus a la musique par le biais des arts plastiques ce à quoi Arto Lindsay n'échappait pas, lui, qui reconnaissait sur sa démarche l'influence de Fluxus, du Living Théâtre et des actionnistes viennois, voire surtout d'artistes comme Chris Burden, Vito Acconci et Hermann Nitsch.
En totale opposition avec ce qui l'avait précédé, ce mouvement allait être marqué par des guitaristes essentiellement rythmiques n’ayant que faire des accords (ne parlons même pas d'une quelconque notion de phrase articulé) au point de leur préférer de hasardeux glissandi bruitistes. Parmi eux, beaucoup de filles s'illustrèrent (Iydia Lunch dans Teenage Jésus & The Jerks, Pat Place au milieu des Confortions ou Conny Burg en compagnie de Mars) ainsi que quelques garçons, dont Arto Lindsay qui maltraitait une Danelectro rouge à douze cordes, un instrument en général réservé aux arpèges et carillons à la Byrds plutôt qu'aux moulinets saccadés.
DNA laissera peu d'enregistrements dont certains témoignent de concerts en forme de performances chaotiques et libératrices élaborées à partir de morceaux dissonants. Que dire de ces derniers sinon qu ils évoquent tous la collision entre le free jazz et les syncopes psychotiques du premier disque de Talking Heads en plus décharnées…
Source
Peu de précédents à ce mouvement post-punk salvateur existaient en dehors de l'album Trout Mask Replica dans lequel Captain Beefheart avait tordu le cou du rock en inventant une syntaxe martienne qui ferait date dans les marges. Appartenant au cercle très fermé des quatre formations compilées sur le légendaire No New York concocté par Brian Eno, le trio DNA s'est construit autour du guitariste chanteur Arto Lindsay.
Dans un premier temps, Robin Crutchfield y tint les claviers avant d'être remplacé par l'ex-bassiste de Père Ubu, Tim Wright, tandis que la Japonaise Ikue Mori, a la batterie, s'imposait d'emblée comme l'héritière de Moe Tucker au sein du Velvet Underground, avec une technique rudimentaire mélangeant batucada et kabuki. Porté par des éléments rythmiques à la puissance primitive jamais mécanique et constamment mouvante, Arto Lindsay inventa une poignée de chansons brèves ressemblant toutes à de faux départs sur les chapeaux de roues.
Dans la no wave, l’approche distanciée s'avérait généralement due au fait que l'on avait affaire à des non musiciens souvent venus a la musique par le biais des arts plastiques ce à quoi Arto Lindsay n'échappait pas, lui, qui reconnaissait sur sa démarche l'influence de Fluxus, du Living Théâtre et des actionnistes viennois, voire surtout d'artistes comme Chris Burden, Vito Acconci et Hermann Nitsch.
En totale opposition avec ce qui l'avait précédé, ce mouvement allait être marqué par des guitaristes essentiellement rythmiques n’ayant que faire des accords (ne parlons même pas d'une quelconque notion de phrase articulé) au point de leur préférer de hasardeux glissandi bruitistes. Parmi eux, beaucoup de filles s'illustrèrent (Iydia Lunch dans Teenage Jésus & The Jerks, Pat Place au milieu des Confortions ou Conny Burg en compagnie de Mars) ainsi que quelques garçons, dont Arto Lindsay qui maltraitait une Danelectro rouge à douze cordes, un instrument en général réservé aux arpèges et carillons à la Byrds plutôt qu'aux moulinets saccadés.
DNA laissera peu d'enregistrements dont certains témoignent de concerts en forme de performances chaotiques et libératrices élaborées à partir de morceaux dissonants. Que dire de ces derniers sinon qu ils évoquent tous la collision entre le free jazz et les syncopes psychotiques du premier disque de Talking Heads en plus décharnées…
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